Dans ce tome, le colonel Keane fait face à une menace qu'il n'avait pas imaginé. La Horde Merkis s'est doté de fusils, de canons et ballons dirigeables pour anéantir et soumettre définitivement les hommes qui se sont rebellés contre eux. Les Yankees vont connaitre de lourdes défaites mais l'espoir qui demeure semble bien faible d'autant que les héros tombent le uns après les autres dans ce tome. Le salut viendra de la politique de terre brulée mais encore ...

Une nouvelle fois Forstchen régale: pour le non initié aux faits de la guerre ou bien à ses ressorts voilà une bonne entrée en matière notamment pour comprendre comment une économie de guerre se met en place, les tenants de la propagande pour le moral des civils etc. Encore une bonne lecture.

le second tome du régiment perdu, encore une fois le colonel Keane va mettre tout son talent dans une guerre l'opposant au capitaine Cromwell et ses acolytes Merkis. Nos tuniques bleues feront alliances avec des Roums donc des Romains pour conduire une bataille navale face aux Carta donc des Carthaginois. Une fois de plus je loue les qualités d'écritures de Forstchen même si le fond semble léger il met très bien en scène les différentes civilisations et les éléments militaires. Les personnages comme Harthorwn ou bien Kal etc. sont prenant notamment dans les cheminements psychologiques : crainte, angoisse, certitude, humanisme... encore un tome que j'ai lu avec plaisir. J'ai engagé la lecture du troisième tome qui semble plus se porté sur les personnages de la horde Merkis.

Entre chaque livre, je continue à lire des livres si bien que je lis deux à trois ouvrages en même temps... ne vous en faites pas, j'arrive à suivre. Je cherchais un livre toujours historico-fantasiste et j'ai trouvé ceci:

Il est sur que la couverture laisse perplexe: des tuniques bleus face à des Orcs, pour sur on hésite, on se dit que c'est de la littérature pour ados. Ce fut mon réflexe également mais dès le premier chapitre je devais avouer que je me suis trompé. En effet, un régiment nordiste est envoyé par un vortex sur une planète où sont déjà installé des humains mais venant de différentes époques , Russes du Moyen Ages, Aztèques etc. Donc une bonne accroche car comment faire entre des soldats emprunts de bon sentiments constitutionnels et libertaires face à des systèmes sociaux féodaux ! Le fantastique arrive au galop avec la révélation ultime : la planète est en fait au main de tribus d'Orcs vivant comme les tribus nomades mongoles et qui utilisent les humains comme bétail ! Rien que çà cela valait le détour! Honnêtement, Forstchen est un spécialiste de l'histoire militaire notamment de la guerre de Secession et cela se ressent fortement dans son écriture dans les descriptions, les détails.

En cherchant sur le net, il n'y a que 4 tomes traduits sur les 8 existants. Dommage, je retourne à la lecture du second tome.

On reprend notre histoire au moment où les croisés débarquent et fondent le camps militaire de Nouvelle-Jérusalem... Tancrède de Tarente notre Méta-Guerrier est toujours au prise avec ses propres démons et avec le duc de Normandie, à un tel point que ce dernier fini par provoquer la désertion de notre Héros ! Mais ne vous en faites pas, il va rejoindre des inermes déjà en cavales et surtout va rencontrer les Atamides. J'en écris pas plus, l'intrigue policière est rapidement traité car rapidement on comprend les tenants et les aboutissants. La romance est toujours là et nous renvoie à Roméo et Juliette, enfin je pense que l'auteur a fortement puiser dans Dune par quelques détails.

Une bonne suite que je recommande pour occuper son été.

Ce n'est pas souvent que je  remplis cette rubrique même si avouons le je risque de me montrer sévère. En effet, le sujet  est qu'un jeune doctorant en histoire spécialiste de la vie d'Hitler ( en gros un jeune homme qui dans notre univers serai Ian Kershaw) et d'un professeur de physique survivant de l'holocauste ( un mélange d'Albert et de Tournesol) vont à travers différentes époques ( merci Dickens) observer le nazisme. Sans surprise la problématique est ici archi-connu : si Hitler n'avait pas existé! La base est bonne, l'idée directrice du voyage dans le temps aussi mais, un grand mais, l'écriture de l'auteur, les scènes sarcastiques ou ironiques, le déroulement de l'histoire ne servent même pas de prétexte à une réflexion sur la Shoa! Le pseudo coté SF est plat... franchement j'ai essayé, je me suis accroché au livre mais le découragement et le dépit ont pris le pas. J'en suis fortement désolé mais je n'ai véritablement pas trouvé de points positifs à ce livre. Alors qu'il y avait matière à faire. Une grosse déception pour un livre dont on m'a vanté les mérites. Peut être je n'étais pas prêt, le serez vous ?

C'est en trainant dans les rayonnages d'une célèbre librairie bordelaise, que je me suis retrouvé sur ce livre. Le synopsis est alléchant : la première croisade au 23ème siècle, des croisés répondant à la morale, à l'esprit chevaleresque  et à l'appel papale pour délivré le tombeau du Christ reposant sur un autre système solaire, le tout en s'appuyant sur les outils les plus high-tech qui puissent exister. Baranger s'appuie sur un vieux texte de Tasse comme toile de fond en y ajoutant des ingrédients de SF. Un mélange audacieux et classique pour de la SF, mais à la fin de ce premier livre, je me suis retrouvé à faire le bilan  de cette histoire. Le négatif: l'exploitation du cadre historique de la croisade a parfois du mal à coller avec les informations, les éléments technologiques. De plus beaucoup d'éléments renvoyant au contexte géopolitique reste encore floue et on ne peut pas s'empêcher de se replonger dans le contexte historique de la première croisade donc de regretter cet écart. Au fil de la lecture, le roman de SF prend une connotation plus policière avec une intrigue, des meurtres à résoudre et également la grande finalité  de cette expédition Le positif repose sur les personnages bien campés notamment de Tancrède de Tarente, on va à la rencontre des différents protagonistes assez facilement et avec grand plaisir. Les éléments technologiques sont très bien amenés et rendent crédibles l'ensemble des actions décrites. L'aspect enquête de l'oeuvre prend le pas mais donne un élan et un souffle à l'histoire si bien que l'on s'en accommode  oubliant que le livre est un roman de SF.

Je vous conseille toutefois ce premier livre dont la lecture reste plaisante, en attendant que je me procure le second volet de cette histoire.

Le maitre du haut château est une bonne uchronie de Philip K. Dick. Il nous plonge dans un monde partagé entre l'Allemagne nazi et le Japon impérial, avec quatre protagonistes qui ne se croisent pas tout en ayant des liens entre eux. Mais le coeur de livre repose sur deux ouvrages : le livre des transformations  et la sauterelle qui pèse . Le premier est un livre de divination "japonais" qui rythme chaque acte et décision et le second est un ouvrage  décrivant un monde où les Anglo-américains sortent vainqueurs et dominent le monde. Je le dis maintenant, je partais sur un livre proche de Fatherland mais on est assez loin notamment lorsque la frontière entre le fictif et le réel ancré dans le fictif du récit basé sur le réel.... nice ! Une mini série web est sorti en 2015 avec une suite prévue

Une lecture rapide mais plaisante notamment lorsqu'on souhaite débattre d'un événement historique en partant du "si et seulement si..."

Franchement, ce livre m'a laissé perplexe car je ne peux pas franchement parler de roman, ni de récit journalistique, de compilation de témoignages, un essai historique...je n'arrive pas à véritablement le résumé car c'est un livre complexe où se mélange, s'agrège différents récits de vie... lorsque j'ai fini, mon sentiment était partagé : d'un coté on comprend mieux l'état d'esprit, la mentalité russe et de l'autre coté, cette accumulation, cet aplat rend la lecture parfois ennuyeuse et fastidieuse. Au demeurant, il y a là un exercice sociologique et historique important et de qualité mais  rébarbatif sur la durée.

Je conclus par un simple : à vous de lire...

Voiçi donc la troisième partie du moins les avant derniers tomes de la sage sur la fameuse Compagnie noire. Dans cet opus, Toubib a laissé la main à Murgen pour conserver et archiver les péripéties de cette troupe de plusen plus débrailler et pris en étau entre le dernier représentant des Ombres, la déesse Kali et ses sbires et enfin les gouvernants de Taglios. L'écriture  rest toujours aussi vive et cru mais le regard porté est plus mélancolique et désabusé. Cependant, on traine quelques peu sur la longueur, j'aurais apprécié que certains passages soient écourtés ou bien zappés.

Il ne reste plus qu'une dernière intégrale à sortir et à lire normalement ....

Un petit livre qui comme d'habitude dans la collection Que sais je? apporte une synthèse claire et concise sur cette guerre civile aux Etas -Unis.

Trois axes se dégagent: d'abords les racines du conflit qui prennent leur source dans la Constitution même des Etats-Unis, et cette fracture culturelle entre Nord et Sud. Ensuite, les bouleversements socio-economico-militaro-financiers qui feront des Etats-Unis une grande puissance. Enfin, l'impact politique notamment dans le domaine de l'esclavage et de la ségrégation. 

Pour aller plus loin je conseille Mc Pherson notamment.

H.G. Wells nous transporte dans une histoire d'anticipation marquant l'avènement de l'aéronautique et des prémisses des conflits entre nations cela à l'aube de la première guerre mondiale. La lecture est plaisante et lorsqu'on termine celle -ci, on ne peut que dire chapeau bas à Wells qui m'avait régalé avec la machine à remonter le temps ou l'île du dr Moreau.

Je n'en dit pas plus car c'est une histoire assez brève mais digne d'intérêt.

La suite des aventures de Toubib et de Madame, après la rude bataille aux Tumulus, la Compagnie se disloque, se scinde laissant un gout amer aux différents protagonistes. Toubib fait le choix de prendre la route vers Kathovar, le berceau de la Compagnie mais déjà des forces obscures et maléfiques se conjuguent pour faire obstacle à ce projet. Après de terribles épreuves, renoncements, Toubib finit pas arriver à Taglios où la réputation de la Compagnie est entourée de peur et de mysticisme.

Cette deuxième intégrale nous replongent dans  une histoire plus mouvementé où les désillusions se succèdent au travers des regards croisés souvent emprunts de cynisme.Contrairement au premier volet, la trame de l'histoire se complexifie dans une veine encore plus sombre. J'ai retrouvé avec plaisir le style, la narration et surtout mes attentes de lecteur ont été assouvis.

J'espère que la troisième intégrale me proposera une telle satisfaction.

Une histoire dont j'ai du mal à classifier , à catégoriser...l'auteur s'appuie sur l'Histoire hongroise, les mythes magyars, la fantasy, la biographie... bref un certain mélange qui peut plaire ou au contraire effrayer. Je me suis plongé dans cette histoire et j'en suis sorti sans pour autant m'être mouiller  autant que je le souhaitai.

A chacun son avis.

Une première intégrale qui va en compter trois. Cook nous plonge dans l'histoire tumultueuse d'une troupe de mercenaires n'ayant ni foi ni loi, ni dieux ni maitres enfin seulement ceux qui paient et louent les services. Le tout au travers du regard de "Toubib" le medecin de la troupe et annaliste de la compagnie. Le livre se lit à la manière d'un roman épistolaire avec des regards croisés. L'action se met lentement en place mais l'intrigue est plaisante. Comme il s'agit d'une intégrale, il faut se remettre en tête le découpage originel de l'oeuvre car sinon on a un sentiment que l'histoire est prévisible. J'ai apprécié la fantaisie de l'auteur dans ses descriptions et la construction de son univers.

Une bonne lecture et je vais de mon coté m'atteler à l'intégrale 2.

La guerre du Viet Nam est un conflit largement couvert par les historiens américains, mais cette fois ci nous disposons d'une oeuvre massive qui analyse la politique américaine de 1955 à 1975 avec ses illusions, incompréhensions et les ambitions de nombreux protagonistes . John Prados nous plonge dans les méandre de cette histoire avec talent.

La chose la plus remarquable de cet ouvrage est avant tout sa bibliographie et les sources qui l'alimente. On a là un très bon livre sur le sujet dont John Prados est l'un des meilleurs spécialistes..

Le livre de référence qui date mais qui reste la référence en raison de sa bibliographie large et quasi complète. Outre les règnes et leurs analyses, cet ouvrage replace l'action des Capétiens dans la construction de l'Etat et de la Nation française. Il aborde également des thèmes religieux, artistiques et économiques pour encadrer et cerner les problématiques et les contextes de prise de pouvoir et de fonction de  chaque Capétien.

A avoir dans sa bibliothèque.

Ouvrage de Lilianne Crété couvre le règne de cette dynastie anglaise en se penchant à la fois sur la psychologie et sur les pivots du pouvoir de ces monarques. Henri VII ne représente qu'une infime partie du livre ce qui regrettable dans la mesure où la guerre des deux Roses sont rapidement évoqué mais surtout la description faite ne donne pas envie d'en connaître plus sur ce roi. Henry VIII quand à lui bénéficie d'un traitement plus favorable cependant l'auteure axe son propos autour de la question religieuse et de la question de successions car le reste est mis non pas à l'écart mais souffre d'une analyse de surface. Enfin le règne d'Elizabeth Ière est la portion la plus copieuse du livre, on suit le parcours tortueux de cette reine mais à travers le prisme de la consolidation du pouvoir intérieur et de sa politique extérieur en ayant comme fil rouge  cette indécision et un paradoxe personnelle : la succession des amants et son refus de se marier.

Un livre correcte mais qui ne pas transcender, sert de base à l'étude des Tudors mais n'est pas indispensable.

Tout commence au sein de la plus grande cité d'un continent imaginaire, une sorte de Babel en plein Atlantide. Nos deux héros sont les derniers représentants d'une tribu guerrière les Arseekers (notons l'inspiration sur les berseekers) qui se retrouvent mêlés bien malgré eux à un jeu de lutte de pouvoir entre le roi obèse et machiavélique, une princesse prisonnière et un borgne qui à l'air d'en connaître suffisamment sur l'avenir pour être à la fois une menace et un allié à nos deux héros. Péru tisse de manière subtil les intrigues en laissant place aux interprétations et hypothèses, cet auteur manipule et maitrise le langage de façon  à ce que le lecteur soit lui même un personnage de l'histoire et le déroulement plonge ce même lecteur dans une forme de  bande dessinée composée d'images mentales (Péru est aussi dessinateur et je vous renvoie à sa fiche wikipédia).  Dans un premier temps, j'ai été quelques peu surpris par l'unité de lieu, les caractères et les choix descriptifs de l'auteur mais au fil des pages cette opinion a évoluée et le premier tome se clos sur un renversement assez inattendu

Le second livre nous en apprend plus sur le fameux borgne et son lien avec nos deux Arserkeers, mais surtout ce second livre met en avant des personnages secondaires qui au final prennent le pouvoir donnant un nouvel élan à l'oeuvre et la fait sortir d'un canon trop vu et revu. Sans tomber non plus dans le clichés des batailles rangées et de scènes épiques, Péru modère et joue sur d'autres facettes comme la lutte à la suprématie politique entre les différents protagonistes, l'esprit de résistance et de liberté dont les hommes et les femmes font preuve dans les heures critiques, également la revanche et la vengeance pour certains. Toutefois, on perçoit certaines difficultés dans l' avancée des intrigues et la narration semble patiner, entrer dans une rengaine. Ce fait noté, le second livre tient malgré tout  ses promesses et se termine là encore sur un événement dès plus intéressant.

Un troisième livre doit sortir cette année au mieux sinon pour 2016.

Le premier livre est le premier tome de l'histoire du Japon par Reischauer. Un livre plutôt concis, mettant en avant des aspects socio-culturels du pays du soleil levant, en effet l'auteur a vécu suffisamment longtemps et côtoyer les Japonais de tel sorte que son regard et son approche est assez plaisante et donne une image positive du pays car l'auteur est un américain et que ce livre est un sorte de condensé pour l'occupant "cow-boy" , aussi le second tome est une autre facture et je dirais moins bonne car elle a été compléter de manière journalistique non par l'auteur mais un tiers donc je ne conseille que la lecture du premier tome.

le second livre fait partie de la collection Que sais je ? Vous connaissez comme moi cette collection, nous avons donc  un ouvrage universitaire, assez complet mais par fois aride, abscons même si le terme parait fort. Une approche très historique qui se veut exhaustive mais qui risque de rebuter les personnes peu familières avec le monde nippon. Cependant la bibliographie française sur le thème est assez pauvre aussi je ne dirai pas que Michel Vié a fait de son livre un pilier ou un document incontournable sur le sujet mais il est un des rares à être à jour.

Les origines de la sage la plus en vogue de cette décennie, le livre sur la mythologie et l'univers, l'histoire de Westeros... un ouvrage magnifique mais quelque peu encombrant et pas toujours facile à manipuler surtout si vous voulez le lire sur un transat ou bien dans votre lit. Mis à part ce défaut, je me suis régalé mais avant tout j'ai eu une éclaircie sur les rapports et la naissance de la situation qui agite les Oustriens... cependant vous risquez de rester sur votre faim, car peu de détails, d'éléments peuvent éclairer notre lanternes pour avoir une vision de l'avenir. Toutefois les retour et les ponts entre la série, les livres apportent un regard sur l'oeuvre et permet de patienter sagement pour l'arrivée de la prochaine saison et du prochain tome.

Ouvrage de référence sur le personnage mystérieux et fascinant qu'était Louis XI, en effet, l'ouvrage ne cherche pas à faire une analyse psychologique poussée, mais laisse place à notre interprétation et analyse de ce roi de France en apportant les éléments pour nous forger une idée sur "l'universelle araigne". Il est vrai que ce roi fut longtemps montrer sous le couvert d'une légende sombre mais en fait c'est un roi complexe exerçant le pouvoir dans un contexte difficile. Le postulat et le fil conducteur qui traverse ce livre est que  Louis XI était le précurseur de la monarchie absolue et de la politique de guerre froide, il est certain qu'après la lecture cette thèse est convaincante mais elle a une limite qui repose et renvoie à la personnalité même de Louis XI et de son temps.

Un livre a avoir et à lire !

Je ne suis pas forcément un adepte du genre policier, polar cependant  le fait que l'essentiel de la trame narrative de cette trilogie soit l'Allemagne entre 1936 et 1947 m'a décidé à me plonger dans le livre. Le détective privé Bernie Günther est un ancien policier de la criminel désabusé et indifférent à la lente mais inexorable descente de son pays dans le nazisme, sans illusions il resouds les affaires, au combien nombreuses, de disparitions. Cet anti héros  va se retrouver mêler à une première affaire politico-financière impliquant des dignitaires nazis, suite à ce premier succès il devra sous la contrainte et en raison de la disparition de son meilleur ami déjouer un complot qui renforcera son dégout pour le régime d'Hitler et enfin dans une ville de Berlin occupée par les Soviétiques, Günther va naviguer une fois de plus naviguer en eaux troubles parmi les espions et la pègre d'après guerre avec comme toile de fond suspicion et à la chasse des anciens nazis.

Le personnage de Günther est bien trouvé et transcrit avec justesse finalement un état d'esprit régnant à cette époque en Allemagne, les enquêtes et les autres intervenants sont également juste, la description urbaine de Berlin et Vienne est également un point positif.  A ce moment de la rédaction de ce billet littéraire, on pourrait croire que c'est un polar quasi-parfait mais non il y a bien des imperfections comme les rencontres plus qu'improbables avec les dignitaires nazis, l'enchainement entre les trois histoires et enfin des aspects de la personnalité et la vie de Gûnther... cependant le livre pris dans sa globalité la trilogie berlinoise est plein de promesses tenues et il ne demande qu'à vous les offrir. Bonne lecture

Nous continuons les aventures de Dunk et de l'Oeuf soit Duncan le grand et le prince Aegon, cette fois-ci ils se trouvent malgré eux impliqué dans une salle affaire sur fond de tournoi... une nouvelle de genre policière où finalement les protagonistes suivent et subissent les événements sans pour autant les comprendre même si les dernières pages apportent les clés en simultanés avec nos héros !

Une bonne histoire qui se lit d'une traite cependant et cela en dépit des efforts de Martin, nous sommes loin du trône de fer toutefois des éléments tendent à faire la jonction et laisse supposer des suites plus palpitantes et plus tournée vers l'oeuvre, le monument de Martin : le jeu du trône.

Une histoire courte qui tente de nous donner des éléments sur des événements antérieurs à la période trouble décrite dans le trône de fer et les prémisse d'une catastrophe annoncée. Je l'ai lu vite avec intérêt mais je n'ai pas complétement trouvé mon compte car je 'attendais à voir les dragons, les derniers rois targaryens mais on a plutôt des intrigues, les premiers coups bas et au  milieu un chevalier dont le destin ne semble pas encore déterminé. Une suite à cette nouvelle est éditée donc à voir et à lire, inaugurant certainement un cycle nouveau et distinct du trône de fer.

La suite de Black Out, on reste dans la même veine que le premier tome avec les enchainements des événements, les destins croisés et surtout l'épilogue de cette histoire parfois alambiquée.  Le principal élément a retenir  de All Clear est la manière dont Willis nous embrouille, nous ballade et nous offre une fin qui je dois le concéder m'a déçu. Je ne dirais pas que cela finit en queue de boudin mais en queue de poissons, finalement les heures de lectures pour en arriver là ! Je ne dévoile pas trop l'intrigue car chacun doit percevoir la chose à sa façon mais All Clear reste un bon livre sans pour autant survolter mon enthousiasme.

En 2066  (mille ans après un certain Guillaume...), les historiens d'Oxford ont la possibilité de retourner non pas vers le futur mais dans le passé (merci Doc!). Bien entendu, à charge de ne pas modifier le court de l'Histoire ni d'intervenir, ces derniers peuvent observer, peaufiner leurs études qui entrent dans les lignes d'analyses psychosociologiques et culturels mais en restant dans l'Histoire... compliqué n'est ce pas ? D'autant qu'il y a des points de divergences temporels, des visites temps réels et flash ! Ne vous inquiétez pas, pour lire Black Out, il ne faut pas être agrégé d'Histoire ni d'être titulaire d'un master en physique quantique, ouf ! Pour recentrer mon propose, ce roman qui est difficilement classable relate le voyage de plusieurs historiens qui vont retrouver coincer dans le Londres du Blitz ( de septembre  40 à mai 41) et de la manière dont ils essayent de rejoindre leur époque (2066) sans causer trop de dégâts à l'Histoire en cours. Vu comme cela on peut dire rien de nouveau dans le genre

Cette première partie (la suite s'appelant All Clear) est un bon roman agrémenter de nombreux faits, dates, il tend à rendre compte à la fois de l'attitude des Londoniens durant cette période mais également à montrer le désarroi de ceux qui ne connaissent pas la douloureuse expérience de la guerre. On est pris dans le récit croisés des historiens et historiennes perdus mais on regrette que certains personnages ne soit pas mieux exploités que l'aspect voyage dans le temps ne soit pas mieux mis en avant. Et surtout il faut passer plusieurs chapitre avant que l'histoire démarre réellement. Ceci étant dit c'est un livre agréable à lire car on évite l'écueil d'explications alambiquées, les détails pléthoriques.

Bon une rubrique pour signaler les divers productions littéraires de mauvaises qualités, les livres a ne pas lire en raison du contenu insipide, insignifiant ou bien à cause de la nullité de l'auteur ou bien du thême. Bon si vous en parlez c'est que vous êtes tombés dans le panneau enfin c'est toujours utile de prévenir ces camarades ....

Sous ce titre sommaire qui comme vous l'avez deviné porte sur une vaste question. Ce livre écrit par le "ponte", la référence française en la matière dont la figure domine actuellement la discipline Laurent Carroué; donc du lourd, du costaud mais je vous rassure il s'agit d'une synthèse traitant  de la mondilisation de manière multi-scalaire et par le biais de sous rubriques qui sont des entrées pour appréhender au mieux la question. Parfois la question et l'approche semble abscons toutefois un novice en la matière (ce que je suis) finit par retenir l'essentiel. Une seconde mouture existe augmenté et organisée différemment .

Bonne lecture

  ErThe Free Dictionary: Used to express hesitation or uncertainty. →

Amis des romans d’espionnage et de la guerre froide, si vous n’avez pas encore jeté votre dévolu sur ce roman, je n’ai qu’une chose à vous dire « bande de petits veinards ».

Je ne dis pas ça car je me suis ennuyé en lisant ce livre, mais bien au contraire car vous aurez la chance d’en découvrir toute la richesse.

Ce roman de 1200 pages revisite l’intégralité de la période de la guerre froide (rien que ça). Nous y suivons un groupe de jeunes étudiants au lendemain de la deuxième guerre mondiale, fraichement diplômés de Yale et qui vont intégrer la CIA. Nous allons les suivre de Berlin en 1951 à Moscou après la chute du mur. Leurs destins vont s’entrecroiser, s’entrechoquer en revisitant des moments clefs de la guerre froide, tels le printemps de Prague, la baie des cochons, l’engagement soviétique en Afghanistan, …

Tout au long du roman nous avons l’occasion de croiser des personnages historiques (le clan Kennedy, le célèbre agent double britannique Kim Philby, Allan Dulles, …). La trame historique reste bien présente et nous permet d’apprendre des choses peu connues sur diverses opérations fomentées par la CIA ou le KGB. Les personnages fictifs et héros du roman y sont superbement intégrés et vont jouer avec nos nerfs, car comme tout bon roman d’espionnage il y a de la tension, des trahisons, des retournements de situation, des personnes que l’on pensait dans un camp et qui finalement se jouent de nous.

Il faut tout de même mentionner que de part sa longueur, ce roman est d’un abord difficile, notamment du fait du grand nombre de personnages qui sont souvent appelés par leur nom de code, mais une fois l’effort de la lecture de la première partie effectué, la récompense sera au rendez-vous tant l’auteur sait jouer avec maestria avec les arcanes des agences d’espionnage et de la politique.

Un grand moment de lecture pour les adeptes de cette période et des romans d’espionnage réalistes.

Alexandre le Grand, voilà bien un personnage de l’histoire qui a suscité tant d’intérêt de part son extraordinaire destin.

Si vous souhaitez vous plonger dans cette formidable épopée qu’est sa vie, je vous invite à vous tourner vers le superbe roman historique de Valerio Manfredi, tout simplement intitulé le roman d’Alexandre. A noter qu’il existe aussi sous forme de 3 tomes en format poche (T1: le fils du songe, T2: les sables d'Ammon et T3: les confins du monde).

Bien qu’intitulé roman, ce livre est en grande partie fidèle à l’histoire avec un grand H, mais il est écrit dans un très grand style et nous plonge avec délectation dans la formidable conquête d’Alexandre, de sa naissance  à sa mort en passant pas son enfance et son éducation dans l’ombre de son père Philippe II et de sa mère Olympe, de ses relations avec ses compagnons de toujours.

A la mort de son père (il s’agit d’un moment fort du début du livre) nous allons le suivre dans toutes ses conquêtes ayant l’impression de côtoyer le personnage au plus près. Ce livre décrit à la fois admirablement les paysages traversées, les scènes de bataille, la grande stratégie d’Alexandre, son génie diplomatique, mais également la noirceur de son âme, sa paranoïa grandissante envers ses amis de toujours, ses accès de colère.

A noter tout de même un arrière plan mystique dans certains passages du livre, mais qui colle parfaitement à l’ambiance envoutante de cette époque et des croyances religieuses et cérémonies païennes pratiquées en ces temps.

Pour ma part il s’agit d’un véritable coup de cœur. Si vous aimez la Grèce antique et les grandes épopées, vous devriez dévorer ce livre avec ce sentiment de regret final quand vous en tournerez la dernière page.