• Christophe Guillemain est un auteur prometteur au regard des livres précédents mais là c'est le plantage, je n'ai rien contre l'usage de l'Ancien Testament, des histoires fantasy manichéennes  encore faut il que l'histoire tienne debout qu'elle soit organisée car je me suis perdu  certes Guillemain aime la symbolique du labyrinthe mais ici c'est flou et l'adhésion au récit est laborieuse. Est ce une ébauche ? un brouillon pour une oeuvre plus féconde au mieux construite je ne sais pas ! En attendant si vous avez une insomnie tentez votre chance.

    L'enterrement de ma nuit de lecture sous la voute céleste.


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  • Les amateurs de l'histoire militaire romaine, les latinistes furieux associés ce livre est fait pour vous, sur les deux tiers vous avez droit aux grades, citations latines etc de quoi rendre les fameuses pages roses du Larousse. On aborde le fantastique, la SF vers le dernier tiers mais c'est long, d'un ennuie... terrible on oscille tantôt sur des pratiques digne du Dr Moreau tantôt sur une version Tchernostargate. Je n'ai pas aimé mais vraiment pas !

     

    Furor mon seignor , quelle horror !


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  • Le pitch de départ est attrayant mais quelle déception au fil des pages, d'accord l'Inde et la Chine se partage le monde car l'Europe disparait en raison de la peste mais le récit ne diffère pas d'une uchronie dès plus banal. Le pire étant la succession des réincarnations des personnages en quête du Nirvina, d'autant que Robinson reprend Napoléon, Cortès etc. c'est long et ennuyeux.  votre passez votre chemin sauf si vous angoissez pour votre karma


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  • Un livre primé, porté au sommet par la critique littéraire...ben personnellement non, je suis peut être trop fermer ou trop éventé pour ce livre.  Une succession de scènes dont on nous vante la beauté et le bonheur dans une banalité et une grande splendeur, pas suffisant ou alors comme le titre le suppose il faut enquiller un certain nombre de demis. Non je suis désolé mais ce bouquin pour ne renvoie pas aux souvenirs, au poulet pomme frite du dimanche chez pépé et mémé. Je ne remet pas en cause le style, l'intention de l'auteur de nous rappeler que des détails, des choses anodines de notre quotidien composent notre bonheur ou l'entretien mais il m'a laissé un gout amer comme une brune mal brassée

    Première gorgée ...et envie de renvoie


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  • Magnifique livre à mettre dans toutes les mains ! Ho que oui et surtout si le lecteur ne connait pas trop le fonctionnement de l'école surtout maternelle et qui a une opinion mitigée de l'enseignement en France.

    Une fois ce postulat posé, on peut y aller! Je ne vais pas refaire le résumé du bouquin car avec les médias, Internet etc on a déjà l'essentiel. Je vais juste formuler trois critiques qui à défaut de décourager à lire ce livre du moins apportera une réflexion plus poussée.

    1. Sur le plan de l'enseignement: voilà une gentille dame qui raconte qu'en 3 ans avec 27 gamins dans une banlieue difficile fait des marmots des élèves idéaux...je tousse mais elle n' avance pas masqué la madame, elle explique qu'elle a palpé du pognons, qu'elle a eu du matériels et surtout qu'elle a  ,payé par une association, une Atsem de plus...et qu'à la fin elle démissionne/se fait virer...là je tousse une seconde fois, c'est bien la première fois que je vois une instit sortant de formation d'être à l'origine d'un tel dispositif. Mais bon on ne sait pas comment la classe a été constitué ? le marquage politique de l'association?  dans la réalité, il n'y a pas deux atsems, et qu'il n'y a pas autant d'argents dans les écoles. Oui vu comme çà Alvarez c'est moins glamour. Elle avance une thèse très bien mais les conditions d'expérimentations restent floues, et pour reproduire malgré ces précieux conseils on est encore dans une autre dimension. Elle ne risque pas de se tromper notre Céline car elle puise dans des vieilles idées qui ont fait leurs preuves mais si ces idées étaient aussi bonnes pourquoi ne les a ton pas utiliser auparavant? Normal pcq elle ne sont pas parfaites et ne répondent pas forcément au réalité d'enseignement ne dit-on pas "ce qui est vrai autrefois ne l'est pas forcément maintenant". En sommes on a un livre qui reprend un fond de commerce mais qui nous refait la devanture cependant à l'intérieur rien de neuf que des articles connues. Enfin et malgré les témoignages pleins de larmes des parents, on sait que peut de chose de la suite ? Je reste là aussi sur l'idée de la courbe de Gauss, c'est à dire une frange qui cartonne, un ventre mou de suiveurs et une traîne de gamins perdus ! Au lieu d'aider, elle jette encore le trouble sur le métier d'enseignant, les parents veulent à cor et à cri de la méthode Alvarez mais sans se rendre compte que ce qu'elle propose n'est qu'une expérimentation et que le quotidien de notre école est bien éloigné de l'image d'Epinal qu'elle donne.

    2. sur le plan du citoyen: ouha! mais c'est génial ce qu'elle propose ! en banlieue en plus ! houa !  Bon revenons sur Terre deux secondes; hum, l'école républicaine et laïque devrait s'inspirer de cette dame, je ne comprends pas, si je commence ! l'école maternelle comme l'élémentaire est financé par l'éducation nationale donc l'Etat mais uniquement pour les fonctionnaires et au travers de dotations, l'essentiel est financé par la commune...ha oui c'est pour cela qu'elle touché de l'argent du CNRS et d'une association...hum donc si je fais simple pour arriver à faire comme Alva' il faut que les budgets augmentent pour nos écoles! Et là non! au regard des finances de l'Etat et celle des communes hum cela sent une bonne hausse d'impôts ou alors des coupes budgétaires sur d'autres besoins...dur le choix mais dans le fond il faudra payer...en parlant de payer si l'école ne répond plus à mes attentes sur les inégalités etc. pourquoi pas aller dans le privé ou mieux dans une structure Montessorri...et là vlan 3000 euros l'inscription dans cette dernière sans compter les accotés...et puis qui va dans ces écoles, et oui c pas des jeunes de banlieues. Raisonnement très simple, si l'école applique ce que préconise Alvarez alors le privé n'a pas de raisons d'être et les classes populaires et huppées vont de nouveau se mélanger. Rien de l'écrire j'en ris. C'est véritablement faire fi de Bourdieu et de Boudon, en plus avec ce cheminement on creusera encore plus d'écarts et on privatisera l'enseignement. Et puis le modèle montessorrien n'engage rien dans la notion de vivre ensemble, elle renvoie au contraire vers la pensée de Steiner et  de  l'anarchie.

    3. sur l'aspect idéologique: la voie présenté par Alvarez est quand même orienté sous le vernis altruiste, bienveillant etc. ce cache une machine bien huilée et marquée politiquement. Sans faire dans le cliché gauche-droite, on nous propose un modèle qui remet en cause le système actuelle, certes à première vue je souscris à cela par quelques entrées mais sur le fond je suis en désaccord. Oui je suis pour que l'on propose et retourne à un système dual avec cette bonne méritocratie mais pas forcément sur le schéma de pensée avancée par Alvarez. Oui revenons aux fondamentaux, oui prenons compte de la motivation des élèves... mais si l'école est en faillite, du moins ne répond plus aux missions fixées peut on accuser les enseignants oui d'un coté, peut on accuser les politiques oui aussi, peut on accuser les les pédagogues comme Alvarez surement oui! L'école est une entité neutre répondant aux principes républicains et laïcs, la belle affaire car dès son origine, certains de ces principes sont biaisés aussi il est facile de surfer en cette période trouble et tendue là-dessus. Par conséquent, qu'on revienne aux choses qui ont fait leur preuves.

    Je pourrai continuer longtemps sur la même veine, en disant qu'on a un bon travail de thèse qui se soustrait à la critique, que le bouquin est à ranger entre le livre de la jungle, les théories de l'évolution de l'espèce ou comment éduquer son gamin... tout le bien que je pense de ce livre qui mis à part faire débat et nuire à l'image des enseignants n'apporte pas grand chose de neuf.


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  • Ce n'est pas souvent que je  remplis cette rubrique même si avouons le je risque de me montrer sévère. En effet, le sujet  est qu'un jeune doctorant en histoire spécialiste de la vie d'Hitler ( en gros un jeune homme qui dans notre univers serai Ian Kershaw) et d'un professeur de physique survivant de l'holocauste ( un mélange d'Albert et de Tournesol) vont à travers différentes époques ( merci Dickens) observer le nazisme. Sans surprise la problématique est ici archi-connu : si Hitler n'avait pas existé! La base est bonne, l'idée directrice du voyage dans le temps aussi mais, un grand mais, l'écriture de l'auteur, les scènes sarcastiques ou ironiques, le déroulement de l'histoire ne servent même pas de prétexte à une réflexion sur la Shoa! Le pseudo coté SF est plat... franchement j'ai essayé, je me suis accroché au livre mais le découragement et le dépit ont pris le pas. J'en suis fortement désolé mais je n'ai véritablement pas trouvé de points positifs à ce livre. Alors qu'il y avait matière à faire. Une grosse déception pour un livre dont on m'a vanté les mérites. Peut être je n'étais pas prêt, le serez vous ?le faiseur d'histoire...ou comment s'ennuyer sur un thême pourtant si prenant !


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  • Bon une rubrique pour signaler les divers productions littéraires de mauvaises qualités, les livres a ne pas lire en raison du contenu insipide, insignifiant ou bien à cause de la nullité de l'auteur ou bien du thême. Bon si vous en parlez c'est que vous êtes tombés dans le panneau enfin c'est toujours utile de prévenir ces camarades ....


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