Un policier historique cru, brut, une bonne claque dans ma face si je puis dire ! On accompagne Cardell et Winge, un duo improbable tant sur le plan physique que moral  à la poursuite d'un meurtrier dans la ville crasse et violente de Stockholm, pour l'instant rien de bien neuf mais au fil des pages le sentiment change. La chronologie, le rudesse du récit, son détachement par rapport à l'Histoire (notamment la notre) et la sympathie que l'on a pour les deux héros font que l'on tient un excellent polar ! Je préfère rester évasif car la lecture de 1793 est quasi obligatoire!

Je m'attendais à la suite de BERLIN 49 mais ce n'est pas une véritable suite même si l'on retrouve un héros qui travaille dans le monde du livre, que la base repose sur les relations américano-russes donc de la guerre froide, que l'on retrouve le roman d'espionnage de cet auteur.

Un frère retrouve son ainé ancien espion passé à l'Est pour rédiger les mémoires de  ce dernier avec l'agrément du KGB bref un livre qui ronronne jusqu'à ce que le héros fasse la volte face, le "twist" propre à Kanon. Une bonne lecture notamment dans le dernier tiers.

Une des dernières histoires de mon policier ex SD, ex Espion de la guerre froide en exil sur la Cote d'Azur. Je dois dire que notre Günther est encore plus désabusé, plus sombre et plus alcoolique que jamais dans ce bouquin. J'ai été déboussolé par la narration même si les flash backs sont bien venus. La chute de l'histoire m'a également laissez sur ma faim ou j'attendais mieux. Cela reste un bon pas le meilleur mais un bon Kerr.

Je m'attendais à un clone de Kerr mais au final le héro Gregor Rheinhardt s'en sort bien. Le personnage névrosé et instable se voit "obliger" de résoudre un double meurtre dans une ambiance étouffante et malsaine que la Croatie des Oustachis, on plonge dans une partie souvent méconnue de la seconde guerre et les tiraillements entre les différentes forces en présences.

Bon roman d'espionnage historique, l'auteur s'est permis quelques libertés mais cela n'enlève rien au récit bien au contraire. J'ai aimé le héros Alex Meier , célèbre écrivain juif allemand expatrié aux USA pour fuir le régime nazi or il est  obligé de retourner à Berlin pour échapper au maccarthysme et accessoirement devenir un espion dans le panier de crabes que fut Berlin au lendemain de la guerre. Un bon bouquin dont le dénouement est bien conçu.

Excellent bouquin ! Lu en une journée! Un livre qui véritablement et sans mensonge nous replonge dans les bons films spaghettis. Je n'ai rien de plus à dire ou à écrire mis à part excellente lecture !

la suite d'Imperium, on reste sur les mêmes bases mais l'ambiance, la narration manque de nervosité, elle accompagne un Cicéron désabusé,vieillissant mais toujours idéaliste sur la république. On croise Pompé, César, Caton etc. mais on est plus dans le roman que dans le thriller historique comme annoncé. J'attends mieux pour "Conclave" le dernier bouquin de l'auteur

Un livre qui mêle l'histoire, l'espionnage et la biographie. L'auteur, scénariste d'Homeland, nous retrace sa vie au Korach en 1958 au sein de la communauté américaine essentiellement composé de diplomates et d'espions. L'auteur qui se met en scène est un chercheur en histoire qui se penche sur le sort d'un royaume arabe ayant disparut et dont le triste sort est lier aux agissements de son père. Ce dernier restant mutique sur la question, l'auteur conduit une enquête qui interroge la politique étrangère américaine et les fondements de la pensée de pax americana.

Bonne lecture

Un bon livre policier  sur le Berlin de l'hiver 44 et printemps 45, deux histoires en une pour une série de meurtre, une quête de rédemption pour deux héros mais avec des motivations similaires mais opposées: l'un, la vengeance envers un système qui lui a tout pris et l'autre dont le système à tout donner et qui cherche à éviter les vengeances. Le deux récits finiront par se croiser et la chute en saura d'autant plus troublante...

Un livre que j'ai lu en une quinzaine de jours, prenant sans fioriture, direct mais précis... je me suis régalé.

Je ne suis pas forcément un adepte du genre policier, polar cependant  le fait que l'essentiel de la trame narrative de cette trilogie soit l'Allemagne entre 1936 et 1947 m'a décidé à me plonger dans le livre. Le détective privé Bernie Günther est un ancien policier de la criminel désabusé et indifférent à la lente mais inexorable descente de son pays dans le nazisme, sans illusions il resouds les affaires, au combien nombreuses, de disparitions. Cet anti héros  va se retrouver mêler à une première affaire politico-financière impliquant des dignitaires nazis, suite à ce premier succès il devra sous la contrainte et en raison de la disparition de son meilleur ami déjouer un complot qui renforcera son dégout pour le régime d'Hitler et enfin dans une ville de Berlin occupée par les Soviétiques, Günther va naviguer une fois de plus naviguer en eaux troubles parmi les espions et la pègre d'après guerre avec comme toile de fond suspicion et à la chasse des anciens nazis.

Le personnage de Günther est bien trouvé et transcrit avec justesse finalement un état d'esprit régnant à cette époque en Allemagne, les enquêtes et les autres intervenants sont également juste, la description urbaine de Berlin et Vienne est également un point positif.  A ce moment de la rédaction de ce billet littéraire, on pourrait croire que c'est un polar quasi-parfait mais non il y a bien des imperfections comme les rencontres plus qu'improbables avec les dignitaires nazis, l'enchainement entre les trois histoires et enfin des aspects de la personnalité et la vie de Gûnther... cependant le livre pris dans sa globalité la trilogie berlinoise est plein de promesses tenues et il ne demande qu'à vous les offrir. Bonne lecture

Amis des romans d’espionnage et de la guerre froide, si vous n’avez pas encore jeté votre dévolu sur ce roman, je n’ai qu’une chose à vous dire « bande de petits veinards ».

Je ne dis pas ça car je me suis ennuyé en lisant ce livre, mais bien au contraire car vous aurez la chance d’en découvrir toute la richesse.

Ce roman de 1200 pages revisite l’intégralité de la période de la guerre froide (rien que ça). Nous y suivons un groupe de jeunes étudiants au lendemain de la deuxième guerre mondiale, fraichement diplômés de Yale et qui vont intégrer la CIA. Nous allons les suivre de Berlin en 1951 à Moscou après la chute du mur. Leurs destins vont s’entrecroiser, s’entrechoquer en revisitant des moments clefs de la guerre froide, tels le printemps de Prague, la baie des cochons, l’engagement soviétique en Afghanistan, …

Tout au long du roman nous avons l’occasion de croiser des personnages historiques (le clan Kennedy, le célèbre agent double britannique Kim Philby, Allan Dulles, …). La trame historique reste bien présente et nous permet d’apprendre des choses peu connues sur diverses opérations fomentées par la CIA ou le KGB. Les personnages fictifs et héros du roman y sont superbement intégrés et vont jouer avec nos nerfs, car comme tout bon roman d’espionnage il y a de la tension, des trahisons, des retournements de situation, des personnes que l’on pensait dans un camp et qui finalement se jouent de nous.

Il faut tout de même mentionner que de part sa longueur, ce roman est d’un abord difficile, notamment du fait du grand nombre de personnages qui sont souvent appelés par leur nom de code, mais une fois l’effort de la lecture de la première partie effectué, la récompense sera au rendez-vous tant l’auteur sait jouer avec maestria avec les arcanes des agences d’espionnage et de la politique.

Un grand moment de lecture pour les adeptes de cette période et des romans d’espionnage réalistes.