• La Compagnie de Robert Littell

    La Compagnie de Robert Littell

    Amis des romans d’espionnage et de la guerre froide, si vous n’avez pas encore jeté votre dévolu sur ce roman, je n’ai qu’une chose à vous dire « bande de petits veinards ».

    Je ne dis pas ça car je me suis ennuyé en lisant ce livre, mais bien au contraire car vous aurez la chance d’en découvrir toute la richesse.

    Ce roman de 1200 pages revisite l’intégralité de la période de la guerre froide (rien que ça). Nous y suivons un groupe de jeunes étudiants au lendemain de la deuxième guerre mondiale, fraichement diplômés de Yale et qui vont intégrer la CIA. Nous allons les suivre de Berlin en 1951 à Moscou après la chute du mur. Leurs destins vont s’entrecroiser, s’entrechoquer en revisitant des moments clefs de la guerre froide, tels le printemps de Prague, la baie des cochons, l’engagement soviétique en Afghanistan, …

    Tout au long du roman nous avons l’occasion de croiser des personnages historiques (le clan Kennedy, le célèbre agent double britannique Kim Philby, Allan Dulles, …). La trame historique reste bien présente et nous permet d’apprendre des choses peu connues sur diverses opérations fomentées par la CIA ou le KGB. Les personnages fictifs et héros du roman y sont superbement intégrés et vont jouer avec nos nerfs, car comme tout bon roman d’espionnage il y a de la tension, des trahisons, des retournements de situation, des personnes que l’on pensait dans un camp et qui finalement se jouent de nous.

    Il faut tout de même mentionner que de part sa longueur, ce roman est d’un abord difficile, notamment du fait du grand nombre de personnages qui sont souvent appelés par leur nom de code, mais une fois l’effort de la lecture de la première partie effectué, la récompense sera au rendez-vous tant l’auteur sait jouer avec maestria avec les arcanes des agences d’espionnage et de la politique.

     

    Un grand moment de lecture pour les adeptes de cette période et des romans d’espionnage réalistes.


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