Première trilogie du cycle de l'assassin royal, il s'agit d'un roman d'apprentissage du jeune Fitzchevalier, batard d'une longue lignée régnante sur les Six-Duchés, il dispose d'un pouvoir l'Art mais aussi le pouvoir du Vif. Cependant son ascendance lui porte énormement tord notamment vis à vis de son oncle Royal, ce dernier voulant régner sans partage sur le vieux Duché. Heureusement, il sera aidé par l'égnmatique Fou, le bourru Burrich, le sage Umbre. L'intrigue est bonne malgré quelques lenteurs notamment dans les phases d'introspections du héros, parfois on se perd. Les intentions des uns et des autres apparaissent peu à peu, Hobb distribue les morceaux d'un puzzle compliqué et dont les pièces ne s'emboitent pas toujours. La trame de fond médiéval avec une dose de jedi fonctionne bien, la lutte à la fois exogène et intérieur du héros et des Six-Duchés est bien mené même si on peut avoir le sentiment de redondance dans le récit. Je m'attaque à la suite de ce cycle.